ZENITH

Publié le par CB

Voici les interventions des trois candidats à l'investiture du PS

 jeudi 26 octobre au Zénith de Paris.


 Il ne devait pas être enregistré mais comme ils circulent sur internet voici les enregistrements audio du débat entre les candidats à l'investiture du Parti socialiste, qui s'est déroulé jeudi 26 octobre au Zénith de Paris devant 5 à 6.000 militants, et qui ont été mis en ligne sur un blog,
Il est désormais possible d'écouter les interventions de Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn,dans l'ordre de prise de paroles, sans oublier les applaudissements et les sifflets.
L'interdiction par le PS de tout micro et caméras a été contournée.

Publié dans POLITIQUE

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S
L’arène du Zénith…<br /> Rien de pire que l’indifférence ! De ce point de vue, nos trois prétendants auront été servis au Zénith ! Fabius et Royal chahutés, DSK acclamé, voilà un peu d’animation et des indications précieuses sans doute, mais non exclusives évidemment, sur le degré de recevabilité de certaines idées… <br /> <br /> Un meeting - même sous la forme d’un épisode du triple oral feuilletonnesque - est précisément une occasion où peut s’exprimer la vox populi des militants, sous les formes convenues des applaudissements, des sifflets ou des huées. Le silence est signe, comme à l’issue d’une terne corrida, d’une prestation insignifiante qui a manqué son objet. Le zénith, à cette aune, fut donc une réussite conforme à la loi du genre.<br /> <br /> Aussi, je m’interroge sur les réactions du camp ségolénien, tantôt déplorant un manque de tenue préjudiciable à l’image de marque du parti, tantôt clamant que la salle était "faite" par les partisans de DSK. J’ai aussi entendu Ségolène à la télé ce soir (une réaction recueillie juste après le meeting, semble-t-il) dire sans rire "Il faut que cela cesse !" à propos de cette soirée où elle fut contestée, simplement parce qu’elle y avait émis des idées contestables, comme toutes les idées et comme l’avaient fait aussi ses deux camarades concurrents. Et que ces idées-là (jurys citoyens notamment) ont été contestées.<br /> <br /> <br /> Déstabilisée, elle a prononcé cette phrase stupéfiante : "La démocratie c’est comme l’amour, plus il y en a, plus elle grandit." (citée par Le Monde, je n’étais pas au zénith). Il y avait sans doute de part et d’autre beaucoup de passion dans cette arène du Zénith, mais quoi d’étonnant puisqu’à l’heure des débats l’art politique se fait habituellement sport de combat ? En pareil contexte, il est absurde de crier "peace and love". Après la partie, on ne saurait non plus invoquer on ne sait quelle transgression des règles de bonne conduite, sous peine de paraître jouer "petit-bras"... <br /> <br /> Et pourtant… Il eut été plus habile de se réjouir, transformant ainsi le sentiment de contre-performance en acquis positif, d’avoir mené le jeu en ayant suscité derechef le débat ! Pour quelqu’un qui clame qu’il faut "être à l’écoute du peuple" ou qu’il ne "faut pas avoir peur du peuple", il est dommage d’avoir manqué une si évidente parade-riposte… A moins qu’il ne s’agisse d’écouter ce peuple que lorsqu’il est de son propre avis ? A moins d’une incapacité à supporter la moindre contradiction, ce qui serait pure intolérance ? Il est dommage en tout cas que les réactions de Ségolène elle-même et de plusieurs de ses thuriféraires puissent le laisser penser… <br /> <br />
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P
<br /> <br /> DOMINIQUE STRAUSS-KAHN VEUT PLUS DE POLICE PERMANENTE DANS LES BANLIEUES<br /> <br /> <br /> PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn a déclaré qu'il souhaitait "plus de police" dans les quartiers difficiles des banlieues mais une "police permanente" et non des Compagnies républicaines de sécurité.<br /> <br /> Critiqué pour avoir prôné le retrait des CRS aux abords des cités un an après les violences urbaines de l'automne 2005, le présidentiable socialiste a rejoint Laurent Fabius, qui a traité de "salopards" les auteurs de l'attaque d'un bus à Marseille.<br /> <br /> "Je n'aurais pas employé ce mot-là, mais je pense la même chose", a-t-il dit sur France info.<br /> <br /> Face aux réactions suscitées par sa position sur la présence policière, l'ex-ministre de l'Economie a jugé la polémique "misérable" et réaffirmé qu'il était préférable de "retirer les CRS des banlieues" et d'y envoyer "de la police permanente".<br /> <br /> "C'est à dire faire le contraire de ce que fait Nicolas Sarkozy qui a vidé les banlieues de leurs policiers pour les mettre dans les centre-ville", a-t-il avancé.<br /> <br /> "La police adaptée à la situation dans les banlieues, c'est la police permanente", a-t-il insisté.<br /> <br /> Sur le plan judiciaire, Dominique Strauss-Kahn a reproché au gouvernement de vouloir créer une qualification pénale nouvelle chaque fois qu'on voit apparaître un problème dans les banlieues alors qu'on peut déjà appliquer les textes actuels.<br /> <br /> "On peut condamner les personnes qui mettent au point ces guet-apens à partir de ce qui existe sur les bandes organisées, par exemple", a-t-il estimé.<br /> <br />
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C
Ségolène commence à craindre une dégelée Royal<br /> <br /> lundi 30 octobre 2006.<br /> <br /> Au rythme des interventions de Ségolène Royal, le risque qu’elle entraîne le PS et la gauche dans une nouvelle dégelée commence à être pris au sérieux. La distance qu’elle pose entre elle et le projet socialiste, la maladresse de ses attitudes, la superficialité de sa pensée, la profondeur de sa démagogie et la combativité de ses adversaires la font douter.<br /> <br /> La reine des sondages, qui voit ternir sa couronne à vue d’œil au point de redonner du beaume au cœur de Dominique Strauss-Kahn, son plus sérieux concurrent, a manifestement hâte que la campagne interne du PS se termine ! C’est dire qu’elle doit aussi commencer à se demander si, devant les Français et des adversaires de gros calibre, elle pourra tenir la distance... Mme Royal se prépare-t-elle un destin à la Lipietz ?<br /> <br /> <br /> <br /> Url de cette page :<br /> http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?breve448
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Ã
Ségolène Royal : un retournement médiatique éloquent<br /> <br /> mercredi 1er novembre 2006.<br /> Les médias sont ainsi faits qu’ils s’entichent d’une personnalité politique aussi vite qu’ils s’en départissent. Jacques Delors ou Edouard Balladur peuvent en témoigner. En irait-il de même pour Ségolène Royal ? La presse a, ces derniers jours, changé de ton vis-à-vis de la candidate socialiste. Chahutée durant un meeting, peut-être plus terne lors des débats télévisés des prétendants à l’investiture, Ségolène Royal a eu « une semaine difficile » (Le Monde) et se trouve « dans une passe difficile » (Le Parisien). Signe supplémentaire, ajoutent les journalistes : une sérieuse baisse dans les sondages ! Et les médias d’indiquer les inquiétudes grandissantes de l’entourage de la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes. Pour autant, en dépit d’un embryon de réflexion critique à la fin de l’été, les médias ne se sont guère penchés sur le contenu du programme ségoliste. Certes, les commentaires dubitatifs se multiplient soudainement : « Ségolène Royal pense toujours que le “temps des femmes est venu” », signale Le Monde. Il est pourtant clair depuis des mois que Ségolène Royal est portée par une image travaillée, mélange de mercatique et de promotion publicitaire, non par un projet cohérent. La baisse de la candidate dans les sondages démontre que le débat entre prétendants à l’investiture PS a commencé et que l’opinion commence à se positionner, rien de plus. Qu’à cela ne tienne, certains sentent le vent tourner et parient déjà sur un nouveau champion en la personne de Dominique Strauss-Khan.<br />
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L
<br /> L'AGORA DE MARIANNE2007.info<br /> Les chroniques de personnalités<br /> RV DANS LES MEDIAS TV ET RADIOS<br /> <br /> *<br /> 02/11/2006<br /> Jean Louis Bianco sur i>Télé à 10h35<br /> *<br /> 02/11/2006<br /> G.Larcher et D.Migaud sur BFM à 12hOO<br /> *<br /> 02/11/2006<br /> Herve Morin sur i>Tele et France Info à 19h15<br /> <br /> SONDAGE MARIANNE2007.INFO<br /> Les sondages pour l'élection présidentielle vont-ils se tromper ?<br /> Oui<br /> Non<br /> Ne sait pas<br /> <br /> <br /> Accueil Accueil Envoyer à un ami Envoyer à un ami Version imprimable Version imprimable Augmenter la taille du texte Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Diminuer la taille du texte<br /> Brèves de la semaine<br /> <br /> <br /> Fabius bien jugé<br /> (31/10/06)<br /> Le juge Eric Halphen annonce dans Le Parisien qu'il reprend du service. Il confie également que « la chose politique » l'intéresse toujours : « Je continue à suivre ça de très près, et notamment la bataille interne au PS. Personnellement, je préfère de loin la candidature de Laurent Fabius. Ce sont ses idées que je partage le plus. » Le candidat à l'investiture du PS a donc au moins un soutien people. Et d'une autre classe que Doc Gyneco !
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