RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Publié le par CB

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Première étude économique sur le réchauffement de la planète


Cosmétique électorale il y a encore peu, le thème du changement climatique est devenu incontournable. Le rapport de Nicholas Stern, ex-économiste en chef de la Banque mondiale, est la première étude aussi fouillée (700 pages) sur les aspects économiques du réchauffement climatique. Il sera d'ailleurs présenté en détail à la Conférence sur le changement climatique qui se tient à Nairobi du 6 au 17 novembre.


Les constats dressés par Nicholas Stern,   sont éloquents. Si aucune action n'est prise, il y a 50% de chance que la température moyenne du globe augmente jusqu'à 5 degrés. Dans un tel cas de figure, la production mondiale pourrait reculer de plus de 10%. Dans le scénario du pire, la consommation globale par habitant pourrait reculer de 20%. Si rien n'est entrepris, les inondations dues à la hausse du niveau des mers et les sécheresses pourraient créer 200 millions de réfugiés. En bref, l'inaction pourrait causer une récession mondiale aussi dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Selon Nicholas Stern, investir dès maintenant 1% du Produit intérieur brut mondial permettrait de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre.

S'appuyant sur l'étude, Stern propose trois mesures pour combattre le réchauffement climatique. La première consiste à taxer les émissions de CO2 en instituant, un «marché mondial du CO2». Deuxièmement, le développement de technologies peu consommatrices de CO2 doit être encouragé. Enfin, les comportements individuels par rapport à l'énergie doivent être modifiés. D'ici à 2010, 5% de tous les véhicules du pays devront utiliser des biocarburants

Publié dans ENVIRONNEMENT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
L'avènement d'un autre monde n'idôlatrant pas la consommation et l'argent pourrait être la solution, n'est-ce pas ? Mais nos sociétés ne sont basées que sur ces principes.<br /> J'ai bien aimé une pensée d'un chef indien qui a dit (à peu près) : quand toutes les rivières seront polluées, quand il n'y aura plus un poisson, etc. l'homme réalisera que l'argent ne nourrit pas.
Répondre
E
protocole de Kyoto <br /> voir Le Monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-831050,0.html?xtor=RSS-3208<br /> <br /> <br /> Chronologie. Le protocole de Kyoto a été signé en décembre 1997 au Japon. Il est entré en vigueur en février 2005.<br /> <br /> Pays participants. A ce jour, le protocole a été ratifié par 165 pays. Parmi les pays riches, seuls les Etats-Unis et l'Australie ne l'ont pas ratifié. Les grands pays du Sud comme la Chine, l'Inde ou le Brésil l'ont ratifié mais n'ont pas d'obligation de réduire leurs émissions.<br /> <br /> Engagements. Le protocole de Kyoto engage les pays développés (dits "de l'annexe I") à réduire de 5 % leurs émissions de gaz à effet de serre en 2010 par rapport à leur niveau de 1990.<br /> <br /> Statistiques. Entre 1990 et 2004, les émissions des pays de l'annexe I ont diminué de 3,3 %. Celles des pays de l'Est ont fortement chuté du fait de la crise économique des années 1990. Celles des Etats-Unis ont crû de 15,3 % et celles de l'Europe de 0,6 %.
Répondre
E
Londres a ainsi vu, samedi 4 novembre, 20 000 personnes manifester en faveur d'actions sur le changement climatique, une mobilisation jamais vue auparavant sur ce thème.
Répondre
L
Pour 66% des Français, Nicolas Hulot serait le candidat à la présidentielle qui représenterait le mieux la défense de l'environnement, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du Dimanche.
Répondre
C
Il n'y a pas que le réchauffement de la planète qui nous menace<br /> <br /> Une étude parue dans la prestigieuse revue Science avertit que la surpêche met en danger l'environnement et la sécurité alimentaire.<br /> <br /> Presque toutes les espèces pêchées pour la consommation auront disparu d'ici 2050 (AP)<br /> <br /> L a quasi-totalité des espèces de poissons et de crustacés pêchés pour la consommation aura disparu d'ici 2050, si le rythme de pêche reste le même, avertit une étude publiée jeudi 2 novembre dans la revue américaine Science.
Répondre