SECURITE

Plutôt que des opérations médiatiques aux conséquences incontrôlables, le Parti socialiste privilégie une approche globale de la sécurité, de la prévention à la répression, de l’éducation à la justice.
Douze mois se sont écoulés depuis la mort de Zyed et de Bouna, à Clichy-sous-Bois. Alors que cet anniversaire s’accompagne d’une montée des violences dans les banlieues, Julien Dray, porte-parole du PS, évoque « une nouvelle étape en train d’être franchie, où les émeutes ne sont plus spontanées ». La politique de la droite, menée par le ministre de l’Intérieur, n’apporte aucune solution à cette crise et démontre l’inefficacité du « tout répressif ».
Dans ce contexte, le Parti socialiste propose six mesures en matière de sécurité, indissociables du retour d’une police de proximité, dotée de capacités judiciaires :
• une prévention précoce de la violence, objet d’un plan gouvernemental ; les mesures éducatives et les sanctions prononcées devant être réellement appliquées,
• un plan de lutte contre les violences conjugales et familiales, adopté par le Parlement,
• un renforcement de la présence d’adultes, plus nombreux dans les écoles pour endiguer les comportements violents,
• une valorisation des alternatives à la prison, en vue de permettre la réinsertion des mineurs délinquants,
• la réduction des délais entre l’infraction, la sanction et son exécution,
• un soutien réel des associations de terrain qui oeuvrent pour la prévention de la délinquance et l’accompagnement des jeunes en difficulté.
Ariane Vincent