SOCIAL
SOCIAL
La gestion lamentable du CPE, la pagaille au plus haut niveau de l'Etat n'ont pas fait oublier que la question sociale sera de plus en plus présente dans la campagne électorale de 2007. Tous les discours économistes voulaient masquer cette question et voulaient que les hommes et les femmes devaient servir de variable d'ajustement. Après les 3 secousses que vient de subir la société française : le non au référendum sur l'Europe, la violence dans les banlieues et ce mouvement contre le CPE ou toutes les générations : parents et grands parents soutenaient les jeunes, a fait souffler un vent de renouveau en montrant que les lois économiques ne doivent pas obéïr qu'à la loi du plus fort. Il ne faut pas oublier que pendant le dernier semestre de l'année 2004 , ce même gouvernement avait fait passer un train de mesures désagréables: contrat nouvelle embauche CNE, baisse du livret A, privatisation des autoroutes, de Gaz de France et à terme D'EDF. Profitant d'une apathie le gouvernement a fait les poches des plus pauvres. Toutes ces mesures vont dans le même sens: dérégulation, privatisation, démantèlement du droit social, accroissement des inégalités, recul de l'Etat tout cela conforme à l'idéologie néolibéeale. Les entreprises veulent rendre les salariés responsables du chômage parce qu'ils sont trop protégés alors que la bourse augmente que les profits des entreprises n'ont jamais été hauts. Faut-il récompenser les riches en pénalisant les plus pauvres. Il faut voir que derrière ce cynisme , il y a un rapport de forces que le mouvement anti CPE est arrivé a bloquer momentanément. D'autres batailles nous attendent, restons vigilants.