CPE SUITE

Publié le par CB

Le CPE voté à l'improviste par l'Assemblée nationale

Contrat Première embauche


Devant une mobilisation importante la majorité UMP a fait le forcing, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, tard dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 février, par 51 voix contre 23, le contrat première embauche (CPE). Peu désireux de voir le gouvernement recourir à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution, avant que le dispositif du CPE ne soit voté, le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré (UMP), a obligé les députés à mener la discussion à son terme.

Pour la gauche, qui, réunie le jour même, en sommet, avait annoncé son intention d'empêcher " jusqu'au bout ", ce vote est un revers. Les syndicats devaient se rencontrer vendredi au siège de la CGT pour discuter des suites du mouvement anti-CPE et de l'organisation d'une nouvelle journée d'action, après celle du 7 février. Les étudiants et les lycéens appellent à deux journées de manifestation les 14 et 16 février.

En définitive le gouvernement a utilisé le 49-3 pour empêcher tout débat cela montre qu'il est très inquiet de la mobilisation et des sondages inndiquant qu'une majorité de français n'approuvait le CPE

Publié dans POLITIQUE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Emploi : le PS s’oppose... et propose ces derniers jours, François HOLLANDE s’est démultiplié pour défendre le projet que son parti oppose au contrat première embauche (CPE). <br /> C’est de bonne guerre. Il y a quelques semaines, à l’Assemblée nationale, Dominique de VILLEPIN avait reproché à François HOLLANDE de beaucoup critiquer sa politique sans rien proposer en retour. Mardi, dans le même Hémicycle, le patron du PS s’est donc efforcé de démentir le Premier ministre. Il a plaidé pour l’instauration d’un "contrat sécurité formation" (CSF) destiné aux jeunes les moins qualifiés.  Dès le week-end dernier, dans Le Journal du Dimanche, il a précisé les contours du CSF : "tout employeur embauchant des jeunes (de moins de 26 ans) sur un contrat à durée indéterminée verra le coût de leur formation entièrement pris en charge par l’État, soit par des subventions, soit par des allègements de charges. Pour l’encourager encore, il n’aura pas à payer de cotisations Unédic les deux premières années", avait expliqué François HOLLANDE avant de préciser que "pour financer ce processus", le PS entendait recycler "toutes les exonérations accordées sans contrepartie aux employeurs". Contre-propositions Soucieux de montrer que les socialistes ont des idées, le député de Corrèze a renouvelé l’exercice lundi matin, sur France Inter, avant de monter à la tribune du Palais-Bourbon, mardi. Plus généralement, la pique de Dominique de VILLEPIN semble avoir eu un effet dynamisant sur le PS, qui entame à peine l’élaboration de son projet pour 2007. François HOLLANDE a en effet indiqué que son parti ferait désormais des contre-propositions sur tous les sujets. Prenant prétexte de l’annonce des profits de Total, il a par exemple suggéré "une taxation exceptionnelle sur les superprofits" et proposé qu’"une partie des bénéfices retourne dans la préparation des énergies d’avenir et renouvelables".<br />
Répondre
F
« Une bonne insertion passe par une volonté de nouer avec les jeunes un engagement durable, notamment en revalorisant le CDI comme forme normale d’embauche »Cette phrase est issue d’un rapport sur « l’insertion professionnelle des jeunes sortis de l’enseignement supérieur » remis le 15 février au ministre délégué à l’Emploi Gérard Larcher, réalisé par un groupe de travail composé de chefs d’entreprises, et présidé par le Pdg de Veolia, Henri Proglio. Il y conteste, sans mâcher ses mots, l’efficacité de « la multiplication des mesures incitatives pour favoriser l’embauche des jeunes ».
Répondre
L
L ycéens et étudiants restaient mobilisés jeudi 16 février, particulièrement dans l'Ouest, à Rennes, Brest, Lannion, Lorient et Tours, multipliant les actions et les rassemblements pour réclamer le retrait du contrat première embauche (CPE).
Répondre
Ã
les députés absents donnent un pouvoir aux présents ca n'aurait rien changé
Répondre
G
Je m'interroge sur la motivation des députés socialistes. <br /> En effet, l'amendement gouvernemental voté par l'Assemblée tard en soiré n'a été voté que par une cinquantaine de député. Or si le groupe socialiste à l'Assemblée avait été au complet il aurait sans aucun problème pû refuser cet amendement. Ou étaient donc les députés socialistes ? <br /> Pour rappel, en 1998 la droite minoritaire à l'Assemblée avait réussi à faire rejeter la prmeière version du PACS parce que ce soir là les députés de droite étaient plus nombreux que ceux de gauche.<br /> Réussir un tel coup d'éclat pour le CPE aurait sans doute mobiliser les foules. Dommage que la majorité des députés socialistes ait quitté l'assemblée au cours du débat. Voilà une une action bien décevante.
Répondre