CPE SUITE
Contrat Première embauche
Devant une mobilisation importante la majorité UMP a fait le forcing, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, tard dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 février, par 51 voix contre 23, le contrat première embauche (CPE). Peu désireux de voir le gouvernement recourir à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution, avant que le dispositif du CPE ne soit voté, le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré (UMP), a obligé les députés à mener la discussion à son terme.
Pour la gauche, qui, réunie le jour même, en sommet, avait annoncé son intention d'empêcher " jusqu'au bout ", ce vote est un revers. Les syndicats devaient se rencontrer vendredi au siège de la CGT pour discuter des suites du mouvement anti-CPE et de l'organisation d'une nouvelle journée d'action, après celle du 7 février. Les étudiants et les lycéens appellent à deux journées de manifestation les 14 et 16 février.
En définitive le gouvernement a utilisé le 49-3 pour empêcher tout débat cela montre qu'il est très inquiet de la mobilisation et des sondages inndiquant qu'une majorité de français n'approuvait le CPE