FIN DES ORAUX

Publié le par CB

Fin des oraux


UN billet de "Fraises des bois"

Pour nos triplés qui vont remettre ça en direct live ce soir à Toulouse, ça sent la fin des exam’s. Et même si mardi les prestations ont été honorables à des degrés divers, aucun ne s’est risqué à crier Hourrah, l’oral !

C’est que le jury s’est montré quelque peu endormi par le troisième grand oral télévisé. Sans doute ces trois sessions furent une initiative intéressante pour la publicité des idées du PS, mais l’attrait de la nouveauté ne pouvait plus fonctionner au troisième passage, consacré à l’international et à l’environnement. En plus, sur ce dernier thème, nos trois aspirants élyséens s’étaient fait voler la vedette par Monsieur Hulot. Pas de chance, c’était pas leur jour de fête…

S’il fallait décerner des mentions à leurs prestations, je mettrais mention passable à Ségolène Royal, assez bien à DSK et plutôt bien à Laurent Fabius. Un résultat sans surprise. Quant aux deux animateurs, ils sont ajournés pour avoir été tendancieux (deuxième oral surtout) voire nuls sur l’ensemble de l’épreuve, avec un léger progrès toutefois au troisième passage.

Ce fut sans surprise donc, car sans vouloir l’accabler, il était attendu et il fut vérifié que Ségolène n’était pas au niveau sur l’international comme l’attestèrent ses propos approximatifs sur l’Iran et l’Irak. Certes, c’est pas là-bas que vont se gagner nos élections à nous, mais le job auquel postulent nos trois orateurs implique de réelles compétences et un minimum de connaissances en matière géopolitique. Et ce n’est pas lui faire injure que de constater que Ségolène sur ce point est très défaillante.

Par conséquent, les militants qui forment un jury citoyen de quelque 218 000 membres, voient leur choix quelque peu éclairé : la fonction présidentielle ne saurait être attribuée à la moins bonne candidate sur le plan des relations internationales ! Et les militants que j’ai rencontrés (sauf partisans déclarés de l’une ou des autres) semblent hésiter pas mal et devraient rester hésitants jusqu’au moment de voter, le 16 novembre.

Pour exprimer un vote sincère, un vote sur des idées, il leur faudra résister notamment à l’argument d’autorité qu’on entend déjà, seriné par les ségoléniens. “Il faut un seul tour, un vote massif pour que notre candidat soit plus crédible devant l’opinion publique…” Tout comme le parti veut empêcher les “petits” candidats sous prétexte d’un syndrôme du 21 avril… Drôles de conception de la démocratie…

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V
Pour beaucoup de militants, c'est le projet qui doit gagner. <br /> <br /> La France entière est concernée. Ceux qui militent dans notre Parti, qu'ils soient pour Dominique, Laurent ou Ségolène, connaissent leurs responsabilités.<br /> <br /> Aux urnes, oui, mais tous ensemble pour le Projet !
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