PREMIER MINISTRE

Publié le par CB

PREMIER MINISTRE

La France peut supporter la vérité, mais,  seulement après les élections...  le Premier ministre a reconnu ce que les économistes et l’opposition clamaient depuis plusieurs semaines : la crise financière internationale n’épargne pas la France. La croissance, déjà faible  en 2007 (1,9 %), devrait se situer entre 1,7 et 2 % cette année. Une fourchette optimiste, mais qui efface toutes les précédentes déclarations des membres de l'UMP qui prédisaient  (entre 2 et 2,5 %) fourchette sur laquelle est bâti le budget 2008 V,ous avez dit rigueur ? Le gouvernement ne veut pas prononcer , mais annoce  les mesures qu’il compte prendre pour limiter la casse. La présidence française de l’Union européenne complique un peu plus l’équation : Paris n’a pas le droit, a fortiori durant cette période, de laisser déraper ses déficits.
Si Matignon ni un changement de politique économique, on perçoit un changement de cap Alors que certains jugent que la crise est conjoncturelle, qu’il suffit de serrer quelques boulons budgétaires et laisser passer l’orage, d’autres, chez les spécialistes des finances publiques, pressent le gouvernement de profiter de la situation pour amplifier et accélérer les réformes, rendues urgentes par la situation internationale. Pour supporter la secousse, des membres de la majorité suggèrent même de prendre des mesures pour protéger les plus faibles. Les classes moyennes n’ont plus qu’à attacher leur ceinture...
Face à ces choix difficiles, François Fillon se trouve en première ligne,  il est parfois bon  d’avoir un Premier ministre.

Publié dans POLITIQUE

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