PROPOS INADMISSIBLES
LES MOTS SONT DES ARMES
Le maire de Montpellier a eu des propos insultants vis à vis d'une partie de la population et c'est inadmissible de la part d'un responsable qui dit être socialiste. Les dérapages verbaux d'hommes politiques ne sont pas supportables. La démocratie n'a pas besoin de ces outrances
Le maire de Montpellier a eu des propos insultants vis à vis d'une partie de la population et c'est inadmissible de la part d'un responsable qui dit être socialiste. Les dérapages verbaux d'hommes politiques ne sont pas supportables. La démocratie n'a pas besoin de ces outrances
Le cas Frêche embarrasse le PS
Après deux jours de vives polémiques provoquées par les propos insultants à l'égard des harkis, qu'il a tenus samedi 11 février, Georges Frêche, le président socialiste du conseil régional du Languedoc-Roussillon, a demandé publiquement "pardon".
J'ai blessé par maladresse. Je vous demande de bien vouloir me pardonner. J'ai été maladroit, certes, mais poussé par l'excès de provocation."Le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a présenté ses excuses après avoir traité des représentants harkis de "sous-hommes" lors d'une conférence de presse à Montpellier. Pour le porte parole du parti socialiste, Bruno Roux, M. Frêche a ainsi "clos un incident qui n'aurait jamais dû avoir lieu".
"Je ne visais qu'un homme, et non la communauté des harkis, que j'ai toujours soutenue et que je continuerai à soutenir", a déclaré lundi à Montpellier le président de la Région Languedoc-Roussillon Georges Frêche, dans une déclaration d'excuses lue à la presse.