INEGALITÉS
En 2005, rappelle l'Insee, on dénombrait 7,1 millions de personnes pauvres, si l'on prend en compte le seuil de 60% du niveau de vie médian (817 euros par mois, par personne seule) et 3,7 millions de pauvres au seuil de 50% (681 euros).
Selon le seuil considéré, ces taux de pauvreté touchaient donc en 2005 12,1% et 6,3% de la population, contre 12,2% et 6% en 2002 ( mais 17,9% et 12% en 1970).On dénombre 260 000 pauvres supplémentaires
Les 10% d'individus les plus modestes avaient en 2005 revenu inférieur à 780 euros mensuels, les 10% les plus aisés un revenu supérieur à 2.450 euros.
Mais, "la baisse globale du poids des prélèvements, en particulier de l'impôt sur le revenu, a profité davantage aux plus aisés", alors que les prestations, qui bénéficient aux ménages les plus modestes, "en revanche ont peu évolué".
Le patrimoine a progressé de 40% pour les 10% de Français les plus riches et stagné pour les 10% les plus modestes, souligne l'Insee.
Le patrimoine brut des 10% des ménages les moins riches en termes de patrimoine était inférieur à 2110 euros en 2003 contre 1.930 euros en 1997 alors que celui des 10% les plus riches était supérieur à 450 060 euros en 2003 contre 296.400 euros en 1997, montre cette étude.