MARCHE POUR L'EGALITE

Publié le par CB

MARCHE POUR L'EGALITE

Les marcheurs partis de Marseille sont arrivés à Orange en fin d'après-midi. L'association avait reçu une lettre de la mairie leur interdisant de traverser la ville. Il avait auparavent déclaré:  " Nous n'aurions pas financé une pareille initiative car nous n'avons pas aider les gens à s'intégrer". Le groupe de marcheurs comptait passer la nuit devant la mairie, des tracts seront distribués demain mercredi à 8h30 place de la mairie. Mercredi matin après avoir passé la nuit devant la mairie, une trentaine d'orangeois sont venus les soutenir.Ce matin vers 8h45 , ils ont été reçu par un adjoint au maire.

Publié dans SOCIETE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Encore et toujours : I found your entry ..........
Répondre
Ã
Après avoir passer la nuit devant la mairie pour réveiller "les consciences", une centaine de kilomètres après àCrest  les marcheurs  ont été accueilis par des chefs d'entreprises les accompagnant jusqu'au centre ville où ils ont été conviés à la mairie
Répondre
V
Les infos qui précèdent démontrent encore une fois, la mauvaise foi qui existe à Orange.<br /> Une municipalité qui s'enferme ainsi dans le refus de l'écoute et de l'accueil de l'Autre, ce n'est pas signe de bonne santée... <br /> Il faut également signaler que cette même municipalité a supprimé La Mission Locale destinée à accompagner, entre autre, les jeunes dans leur recherche d'emploi.<br /> Il existe heureusement un point info-jeunes. Ironie du sort, il est situé à Fourchevielles... n'en déplaise à la municipalité...
Répondre
M
 c'est toujours aussi édifiant, contrairement à ce qui est dit une représentant du groupe a demandé à l'employé  la permission de rentrer dans la mairie, les batons étaient de batons de marche comme ceux des randonneurs, et aucune insulte n'a été prononcé . Le groupe n'a jamais demandé à être hébergé. Encore de la propagandeCommuniqué de la mairie d’Orange <br /> La municipalité d’Orange dénonce l’intrusion commise hier soir dans les locaux de l’hôtel de ville par les membres de l’association «La France qui marche». Vers 18 h 30, profitant qu’un fonctionnaire sortait de la mairie, une demie douzaine de militants de ce groupuscule, portant des bâtons, se sont rués à l’intérieur, bousculant le fonctionnaire, l’insultant et insultant également le maire d’Orange. Face à la détermination de l’agent territorial bien décidé à leur interdire l’accès aux étages, et du fait sans doute de la présence de nombreux photographes de presse, les militants de «La France qui marche» ont fini par se retirer. <br /> Ces méthodes d’intimidation et de pression physique et morale sont inqualifiables et la Ville d’Orange se réserve le droit de porter plainte. <br /> Par ailleurs, les propos des membres de cette association dans la presse locale de ce matin démontrent, s’il en était encore besoin, leur arrogance et leur mépris le plus total des réalités. Ainsi, le président d’origine Syrienne de cette association a jugé «intolérable» qu’une commune française se permette de lui refuser, ainsi qu’à ses trois compagnons, l’hôtel et le restaurant. <br /> Cette histoire dérisoire ne mériterait pas en soi un communiqué si la presse régionale et même nationale ne s’en était pas faite l’écho depuis 24 heures. Il est d’ailleurs intéressant de relever que le maire de Salon-de-Provence qui a refusé lui aussi de recevoir ces militants politiques n’a pas eu droit au même traitement médiatique. Mais il est vrai que ce maire est adhérent du parti socialiste et non, comme Jacques Bompard, du Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers… <br /> Pour conclure, il importe de dire quelques mots sur le fond même de cette affaire. Si les «marcheurs» de cette association qui affirment se battre pour «l’égalité des droits» sont sincères, ils feraient mieux, dans un souci d’efficacité, d’aller marcher dans d’autres pays que le nôtre. Notre nation, en effet, est une de celles qui octroie le plus de droits à ses citoyens mais également aux étrangers, même à ceux entrés illégalement. Dans une interview, le président de «La France qui marche» affirmait «marcher» aussi pour les Algériens. Il est vrai que les étrangers en Algérie ne bénéficient pas des mêmes droits que les étrangers en France : ni couverture médicale, ni aide au logement, ni revenu minimum… Alors, à quand «l’Algérie qui marche» ? On peut également s’interroger sur les motivations de la mairie de Marseille et de son maire U.M.P. qui, eux, subventionnent cette action alors même que ses fondements idéologiques la placent à gauche, dans l’éternelle logique socialo-communiste d’une immigration reine à laquelle la France doit tout donner et au nom de laquelle les Français doivent tout supporter.
Répondre
V
Ne pas accueillir "La France qui marche" sous prétexte que seuls ceux qui le veulent s'intègrent, est soit une position démagogique et électoraliste, soit une méconnaissance des processus d'intégration, ou de la conjoncture en terme d'emploi ou de recherche d'emploi.<br /> Tant pis pour la municipalité et tant mieux pour l'association et l'élu PS d'opposition qui a rencontré les marcheurs. Eux trouvent des moyens pour mettre en évidence leurs objectifs contre la politique d'exclusion actuelle de la droite et l'excessive intolérance des partis d'extrème droite.<br /> Le Parti Socialiste propose dans son projet pour 2007 : la réactivation des emplois jeunes, la CPU, couverture professionnelle universelle, le droit individuel à la formation tout au long de la vie,  la suppression du CNE au profit du CDI, les emplois liés aux services de proximité seront accrus, l'économie sociale et solidaire soutenue, et, une mesure phare pour les jeunes : EVA, programme d'entrée dans la vie active dont l'allocation d'autonomie permettra aux jeunes de quitter le domicile familial avant 25 ans, pour enfin construire leur vie d'adultes.<br /> Voilà la France qui marche.
Répondre